Une supervision peut éclaircir des situations où nous sommes pris dans des histoires qui ne nous permettent plus de distinguer entre ce qui nous regarde et ce qui appartient aux autres.

La supervision est une discipline sans jugement de valeur pour retrouver le nord, pour verifier notre point de vue et pour trouver des solutions en retrouvant notre juste position.

La supervision peut surtout être utile aux professeurs, aux supérieurs, aux thérapeutes et à bien d’autres professionels pour distinguer entre leurs propres sujets et affaires et ceux de leurs clients, collaborateurs, élèves etc. Dans certains cas, bien sûr, ils pourraient mettre en ordre les choses de leurs propres forces, en réflechissant par exemple, pour retrouver le bon ordre des choses et pour savoir ce qui était en trop ou ce qui manquait et pour découvrir ou ils ont quitté le juste milieu.

Mais bien souvent ceci ne réussit pas, puisque particulièrement dans ces cas-là nos tâches aveugles nous en empêchent. Car nous sommes aveugles exactement là où nous refusons la réalité. Nous pouvons reconnaitre çeci à nos émotions.

Voici qu’une supervision serait judicieuse pour verifier sa propre attitude et sa position et pour éclaircir les dynamismes dans le système théra-peute/client, par exemple. Les compétences professionnelles restent à l’arrière-fond.

La méthode des constellations systémiques se prête particulièrement bien à la supervision de situations d’enseignement et de thérapie. Elle est purement phénomènologique et elle ne tient compte que de ce qui s’avère dans les constellations, sans aucune intention de la part des intervenants. Ainsi les intrications obscultées et inconscientes deviennent apparentes et des corrections et décisions peuvent être prises. Une telle supervision fait abstraction de tout ce que nous savons déjà et permet ainsi de trouver des solutions bien souvent très surprenantes !